Dans le cadre d'une quinzaine de la photo, la galerie présente les travaux photographiques de la photographe plasticienne Auxerroise Aline Isoard
Dans le cadre d'une quinzaine de la photographie, la galerie présente les travaux photographiques de la photographe plasticienne Auxerroise Aline Isoard.
Depuis une quinzaine d’années, l’habitacle des véhicules est devenu son studio mobile et transparent d’où elle photographie à la volée des ambiances, des reflets, des perspectives, révélant les formes et les couleurs créées par les lieux traversés.
Parmi les photographies qu’elle prend depuis la place du passager en voiture, elle sélectionne des images qui suggèrent un trajet du silence de la campagne aux bruits de la ville. Au-delà des vitres et du pare-brise, les paysages accueillent, les ponts cadrent. Bien que familiers et ordinaires, ces instants photographiques s’ouvrent à l’imaginaire de chacun et jouent à cache-cache avec les émotions.
Après sélection et impression de l’image, son intervention de plasticienne commence. Elle travaille directement sur le papier photo sans trucages, ni collages numériques préalables, ni ajouts de matière. Le processus qu’elle appelle dépigmentation photographique consiste à soustraire l’encre pigmentaire de l’image photographiée. Le geste devient solitaire et lent. Alors la photographie se transforme en pièce unique où l’œil peine à séparer l’image donnée de l’image transformée picturale.
Depuis une quinzaine d’années, l’habitacle des véhicules est devenu son studio mobile et transparent d’où elle photographie à la volée des ambiances, des reflets, des perspectives, révélant les formes et les couleurs créées par les lieux traversés.
Parmi les photographies qu’elle prend depuis la place du passager en voiture, elle sélectionne des images qui suggèrent un trajet du silence de la campagne aux bruits de la ville. Au-delà des vitres et du pare-brise, les paysages accueillent, les ponts cadrent. Bien que familiers et ordinaires, ces instants photographiques s’ouvrent à l’imaginaire de chacun et jouent à cache-cache avec les émotions.
Après sélection et impression de l’image, son intervention de plasticienne commence. Elle travaille directement sur le papier photo sans trucages, ni collages numériques préalables, ni ajouts de matière. Le processus qu’elle appelle dépigmentation photographique consiste à soustraire l’encre pigmentaire de l’image photographiée. Le geste devient solitaire et lent. Alors la photographie se transforme en pièce unique où l’œil peine à séparer l’image donnée de l’image transformée picturale.
